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C.R, Les Chroniques.

C.R, Les Chroniques.
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C.R, Les Chroniques.
9 juin 2009

C.R ou les chemins vers l'addiction.

accroche_moi_je_sombre____by_peinturlureuse

Musique à écouter durant la lecture.

Même si ce n'était qu'en rêve que je possédais son corps, la nuit je rêvais d'elle, et la journée je la contemplais, hébété, à imaginer sa voix, son odeur, ainsi que la douceur de sa peau. C'est après des moments de lucidité éclair me démontrant à quel stade j'en étais de cette maladie incurable que je me disais : "Allez, cette fois-ci, c'est fini. Tu l'oublie, elle se fou de toi, ne retombe pas dans le panneau, tu décroche !" Mais aussitôt elle revenait, aussitôt je n'avais plus d'yeux que pour elle, et chacune de ses questions obtenaient ma réponse, chacun de ses sourires avaient un fervent spectateur, et à chacun des mouvements qu'elle faisait, je les détaillais finement et les mémorisais afin que, lorsqu'elle n'était plus là, je puisse infiniment me les rejouer dans ma tête.
Mes éclairs de lucidité restaient présent et me rappelaient sans cesse qu'elle se fichait complètement de moi, et que je n'étais qu'un objet qu'elle utilisait comme bon lui semblait. Et je ne me plaignais point de ce que je jugeais comme un immense traitement de faveur.
Pour elle, je n'étais qu'une pompe à égo;
Pour moi, elle était la bulle d'oxygène à mon agonie. Elle était la sortie de secours aux moments sombres. Autant la lumière fraiche et revigorante qu'obscurité, apaisante et douce. Elle était en elle-même la réunion des opposés, ma morphine lors de mes crises de douleurs, mon adrénaline lors de mes crises de léthargie.

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22 mai 2009

C.R ou les chemins vers le rêve.

Sombre_decor__by_April11th

Musique à écouter durant la lecture.

C'est dans ce genre de pièce sombre que l'on pense qu'alors notre vie s'arrête. Mais c'est finalement dans cette pièce sombre que ma vie n'a fait que prendre un sens. C'était un soir, ou peut-être un matin, que sais-je, la notion du temps m'avait littéralement quitter et je ne voyais rien en ce noir complet qui envahissait la pièce. Après tout, c'était sans doute mieux ainsi, ne rien voir pour mieux distinguer l'invisible aux yeux, et le plus concret au coeur.
Cette pièce si sombre, je ne savais pas réellement ce qu'elle me renfermait, et je le sut bientôt à coup sur. Mais je n'avançais que parce que je sentais qu'il le faille. Et c'est quand mon pied heurta une chose dur, que je sut que mon but était là. Lorsque la pièce s'illumina un instant c'était parce que mon coeur avait trouver la chose que je recherchais, et je me sentais protéger, indéfiniment bien dans ce noir opaque, on aurait rien distinguer, mais l'aveugle lui aurait vu ces deux lueurs qui s'étaient retrouver.
Lorsqu'elle me serra contre elle, je compris que c'était là ma destination finale, et que je n'aurais voulu partir pour rien au monde, je me suis sentis comblé d'un manque incontestable, j'ai senti même que ce trou disparaissait. J'aurai tant aimer que cela ne soit pas illusion. Son corps au parfaite forme ne me donnait qu'une envie, me blotir contre lui, et sentir son immense chaleur qui se transmettait avec une telle facilité, que s'en était presque effrayant, mais la frayeur s'en aller car sa beauté n'était qu'un charme, un envoutement inée qui me plongeait dans un demi sommeil, duquel je rêvais de ne jamais me réveiller si cela me permettais de rester à ses côtés dans l'endroit le plus sécuritaire qui soit.
Lorsque le paysage changea, ce n'était pas pour s'éclaircir, ce n'était pas pour m'éloigner de ce rêve, mais c'était bien pour me rapprocher d'elle, de cette image si douce et pourtant si frêle que j'avais peur de la briser si je la serrais trop fort contre mon corps. Je sentais sa peau contre moi, cette peau à la douceur de pèche, je n'avais encore rien connu d'aussi doux que cette peau là. Cela renforcé mon idée à ne pas m'en aller, pour rien au monde.
L'instant fatidique je le sentais qu'il s'approchait, tellement rapidement que j'avais peur de devoir partir, encore, comme à chaque fois. Tellement que je ne pus refrener cette envie de me coller contre toi, j'ai posé mon oreille contre elle, contre son coeur, et sa peau bouillante me réchauffa vite, je sentais cette chaleur m'envahir entièrement, et la paix réchauffer mon âme, je l'enlaçais de mes bras comme pour esperer que ca m'empecherait de partir loin d'elle. j'avais l'impression de n'être qu'une enfant protéger d'un voile indestructible. Que jamais la mort ne m'attraperait cachée par les ailes de cette ange.
Pourtant je sentis soudainement la lumière se faire autour de moi, et l'image entre mes bras disparu, me faisant heurter de plein fouet le sol. Lorsque j'ouvris les yeux de mon demi-sommeil contre cette peau si réconfortante, j'ouvris les yeux, et me rendit compte que tout cela n'était qu'un rêve, un autre rêve, je murmurais alors :

"Cela deux fois de suite... Il y a des rêves qu'on aimerait ne jamais voir s'arrêter. Quelle nuit étrangement douce..."

3 avril 2009

C.R ou les chemins vers l'oubli.

couloir

Musique à écouter durant la lecture.

Elle marchait et ses cheveux n'avaient qu'un reflet pur, celui de l'astre. Ce blond virant châtain n'est que pureté jusqu'aux pointes. De sa démarche si lente et démarquée, si divine; comme le pendule dans le fond de l'horloge, ses hanches marquent chacun de ses pas comme le tempo d'une mélodie et offrent aux yeux un plaisir malsain mais enivrant qui envoute. On ne sait plus où l'on est.
Lorsqu'elle marche, elle est divine, lorsqu'elle regarde, elle m'illumine, lorsqu'elle sourit, elle m'enlève la vie. C'est un enlèvement doux et indolore, celui que l'on cautionne, qu'on laisse faire, celui même que l'on aide et encourage. Lorsqu'elle entre dans ce couloir, il semblerait qu'elle soit la seule à exister, ce couloir bondé se vide, il semble même s'allonger et elle semble alors marcher éternellement. Puis le retour à la réalité se fait dur, les bruits reviennent à notre oreille les uns après les autres et l'on s'aperçoit alors qu'elle, n'est plus là.
Si belle quoi qu'elle fasse, si simple justement. Elle ne se soucie pas de ce que les autres peuvent penser d'elle. C'est si rare. Elle est grande et n'apparait plus dans ses amples habits, si doux visage qui donnent l'envie vague, et tel un délire, de le toucher, de l'admirer, de le caresser, de pouvoir contempler de près ce visage comme pour contempler l'interdit, le voler, cet instant si cours et beau, unique. Voir dans les yeux, l'inaccessible. Voir dans ses yeux, son âme pure. Voir dans ses bras, le paradis. Connaitre le fruit défendu au contact de ses lèvres qui sont alors le plus beau, et le plus intemporel des cadeaux.

1 janvier 2009

Intus & In Cute

ovnirr1intro

~ Intus & In cute - Intérieurement et sous la peau ~

C.R, ou divers chroniques écrites à diverses dates. Variant, espacées et nullement calculées. Une histoire qui se suit, qui évolue, au jour le jour, au fur & à mesure que le temps avance, l'histoire s'écrit, l'histoire grandit, et cela donne vie aux chroniques, ici exposées.

Bonne lecture...

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