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C.R, Les Chroniques.
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C.R, Les Chroniques.
3 avril 2009

C.R ou les chemins vers l'oubli.

couloir

Musique à écouter durant la lecture.

Elle marchait et ses cheveux n'avaient qu'un reflet pur, celui de l'astre. Ce blond virant châtain n'est que pureté jusqu'aux pointes. De sa démarche si lente et démarquée, si divine; comme le pendule dans le fond de l'horloge, ses hanches marquent chacun de ses pas comme le tempo d'une mélodie et offrent aux yeux un plaisir malsain mais enivrant qui envoute. On ne sait plus où l'on est.
Lorsqu'elle marche, elle est divine, lorsqu'elle regarde, elle m'illumine, lorsqu'elle sourit, elle m'enlève la vie. C'est un enlèvement doux et indolore, celui que l'on cautionne, qu'on laisse faire, celui même que l'on aide et encourage. Lorsqu'elle entre dans ce couloir, il semblerait qu'elle soit la seule à exister, ce couloir bondé se vide, il semble même s'allonger et elle semble alors marcher éternellement. Puis le retour à la réalité se fait dur, les bruits reviennent à notre oreille les uns après les autres et l'on s'aperçoit alors qu'elle, n'est plus là.
Si belle quoi qu'elle fasse, si simple justement. Elle ne se soucie pas de ce que les autres peuvent penser d'elle. C'est si rare. Elle est grande et n'apparait plus dans ses amples habits, si doux visage qui donnent l'envie vague, et tel un délire, de le toucher, de l'admirer, de le caresser, de pouvoir contempler de près ce visage comme pour contempler l'interdit, le voler, cet instant si cours et beau, unique. Voir dans les yeux, l'inaccessible. Voir dans ses yeux, son âme pure. Voir dans ses bras, le paradis. Connaitre le fruit défendu au contact de ses lèvres qui sont alors le plus beau, et le plus intemporel des cadeaux.

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